Le droit à l'éducation en Haïti


Depuis la consécration du droit à l’éducation en Haïti, le Groupe d’Appui à la Réinsertion Sociale (G.A.R.S.O), Organisme de promotion et de défense des droits des personnes physiques en situation de vulnérabilité constate avec amertume, l’absence de mise en œuvre de politique publique efficace apte à seconder les parents des enfants démunis.

En effet, lors de l’enquête diligentée sur l’accès des enfants vulnérables à l’éducation durant les mois de Juin et juillet de l’année en cours, les données de ce travail d’enquête révèlent que les enfants en situation de vulnérabilité peinent à jouir pleinement les effets de ce droit intangible que constitue l’accès à l’éducation que le constituant de 1987 érige en droit  fondamental. Ainsi, la fondamentalité de cette prérogative conventionnelle et interne engendre l’obligation pour l’architecture étatique haïtienne de prendre toutes les mesures qui s’imposent en vue de répondre à ces  devoirs constitutionnels et conventionnels s’agissant de la pleine et entière jouissance dudit droit.

les autorités publiques font de l’école le moteur du développement du corps social en ce sens que les objectifs assignés à l’éducation doivent permettre aux différents établissements scolaires de préparer les jeunes a une participation active de l’essor de la République d’Haïti notamment en construisant de nombreuses écoles nationales pour l’accueil des enfants vulnérables, une décision louable. Pourtant, force est de constater que, de multiples parents éprouvent des difficultés financières à envoyer leur enfant dans ces écoles publiques et pourvoir à leur besoin en matériels didactiques. Et ceci explicite le cas de tant de jeunes analphabètes surtout dans les zones les plus reculées du pays.  Néanmoins, les efforts colossaux consentis tant par les autorités étatiques que les initiatives privées ont permis une petite diminution du nombre important d’enfants à risque. 

Conséquemment, les conditions dans lesquelles sont scolarisées dans les enfants à risques reste une source de préoccupation pour le Groupe d’Appui à la Réinsertion Sociale et exhorte l’État haïtien à s’évertuer davantage pour que la finalité de l’école qui, demeure l’émancipation de l’être humain devienne une réalité, ce qui facilitera le développement de la société, car il y aura les ressources humaines qualifiées pour la direction de la chose publique.

Adamson Junior Lavéus, Responsable de communication et des relations publiques du GARSO 




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